Filth in the Beauty | Uruha

Aoi n'avait pas vraiment envie de perdre son temps ici, il devait rester auprès de son second et s'occuper de lui. Il comptait faire beaucoup pour lui après ce qu'il s'était passé la veille avec le vampire. En plus il était assez fatigué par tout ça donc raison de plus pour lui de ne pas s'attarder ici. Il avait récupéré la chevalière d'Uruha, qu'il avait juste à la main. Il n'allait pas lui offrir une belle petite boite pour la mettre dedans quand même?

Il était arrivé en fin de soirée, ayant autre chose à faire avant et avait tracé jusqu'aux chambres, sachant parfaitement où se trouvait celle d'Uruha. Les employés parlaient dans le vide à lui dire qu'il ne pouvait pas. Il entra sans frapper, la refermant sans douceur et s'avança sans rien dire jusqu'à ce qu'il pose son regard sur le beau blond.

Bonsoir chéri... Tiens, ta putain de bague!

Il retira la chevalière de son doigt, la jetant sur le lit. Il me manquerait plus qu'il l'abîme maintenant et c'était un homme mort cette fois.

T'es content maintenant? Aors t'approche plus de mon second.

Uruha était tranquille dans sa chambre il attendait Aoi qui d'ailleurs mettait bien du temps à arriver. Quel con celui-là. En fait il n'en avait que faire que le brun lui rende sa chevalière, tout ça c'était parce qu'il lui avait volé tout ces bijoux et pensait pouvoir l'avoir comme on a une poupée.

Il finit par arriver et Uruha le fixa sans aucune tendresse, le regarda presque avec pitié tellement tout ça lui semblait pathétique. Il finit par ramasser la chevalière et la regarda la posant finalement sur la table de nuit.

"Ce n'est pas la mienne."

Il plongea son regard dans celui du brun une nouvelle fois.

"Pourquoi tu m'a pas dit que c'était lui ton amant de la dernière fois ? "

Les initiales sur la chevalière était celle de Riuki, non celle d'Uruha ~

Ce n'était pas la sienne? Zut. Elle venait pourtant de chez lui. Alors qu'il la lui rende, il allait appeler pour qu'on emmène la sienne, qu'ils règlent tout ça au plus vite. La question du vampire, Aoi haussa un sourcil avant d'hausser les épaules.

Ça aurait changé quelque chose peut-être? Bien sûr que non tu n'aurais pas pu trouver de meilleure cible que Riuki.

Le brun n'avait plus de famille enfin si, il avait encore sa mère quelque part sur le sol japonais et il n'aurait sans doute jamais fait ça avec un autre de ses hommes. Beaucoup sont facilement remplaçables alors que Riuki était vraiment une exception, autant dans son boulot qu'en dehors. Aoi tendit un main devant lui en regardant le vampire étendu sur son lit.

La bague. J'appelle pour qu'on apporte la tienne ici.

Uruha cachait bien ses émotions et hier soir quand Aoi avait ignoré sa question il avait eut un petit sourire car cela l'avait titiller alors il haussa les épaules.

"Bien sûr que oui. J'aurais pas été énervé que tu m'ai littéralement ignoré. "

Aoi finit par réclamer la bague. Uruha la prit de nouveau mais ne la lui rendit pas, il attira Aoi sur le lit et attrapa sa main passant délicatement la bague dessus.

"Non. Garde là. Ce n'est que ma chevalière après tout, celle d'un mort...personne ne s'en soucie."

Il lui caressa doucement la joue et se pencha pour l'embrasser mais à la dernière seconde il se ravisa. C'était trop tentant...

Tout ça pour une simple question qu'il avait à moitié éviter? C'était beaucoup... Il devrait changer de métier alors, il serait parfait parmi les yakuzas. IL ferait sans doute bien parler les prisonnier surtout.

Aoi se retrouva sur son lit alors qu'il attendait de récupérer la bague qu'Uruha lui passait avec délicatesse au doigt. Les initiales n'étaient en effet pas celles du vampire mais celles de son second. Le brun ouvrit de grands yeux à ce qui suivit, laissant cependant la main du vampire sur sa joue et ses lèvres se rapprocher des siennes bien qu'Aoi ne fit que baisser les yeux dessus.

Non non merci, j'en veux pas de ta bague. D'ici que dans une semaine tu changes d'avis et que tu viennes me prendre la tête pour ta bague... T'étais à deux doigts de tuer Riuki hier, j'ai du lui brisé les poignets et il est dans un sale état tout ça parce que soit disant ce n'était que pour la question que j'ai évité? Te fous pas de moi va. Tu voulais ta chevalière, j'vais te la rendre.

Aoi attrapa son portable, détournant le regard du beau blond.

Uruha comprenait parfaitement qu'Aoi lui en veuille mais étrangement le brun était calme ce qui le fit tiquer. Il le vit s'éloigner de nouveau et lui attrapa le poignet prenant son téléphone qu'il envoya valser contre le mur avant de le plaquer sur le matelas lui maintenant les poignets et le bassin à la force du sien.

"Si j'ai fais ça c'était pour te dissuader d'oser me défier une nouvelle fois en me volant mes bijoux, si ce n'était qu'un seul oui, mais je n'ai pas confiance alors je pouvais fortement penser que tu en voulais après mon argent. "

Uruha le regardait avec détermination observant chaque réaction du blond.

"T'es amoureux de ce mec ou quoi ? Quoi qu'il en soit tu peux m'expliquer pourquoi tu m'en veux pas plus que ça ? J'ai vu tes yeux t'attendais que ça que je t'embrasse..."

Son téléphone quittant ses mains pour se heurter au mur, Aoi se retrouva plaquer contre le matelas, maintenu par les poignets et bloquer par le bassin du blond contre le sien.

Ton argent? Mais j'en ai rien à cirer de ton argent! Ton salaire au mois c'est ce quie je dois me faire en une semaine.

Son argent ou ses bijoux, il n'en avait vraiment rien à faire. Aoi écoutait alors la suite de ce que lui disait Uruha. Lui amoureux? Non jamais, c'était quasiment impossible selon lui, il aimait bien trop séduire et profiter tant qu'il était encore jeune et beau. Mais il était vrai qu'il avait eut aussi envie de coller ses lèvres à celles du vampire.

Je n'aime personne, Riuki est mon second, il est comme mon petit-frère. Et j'ai fortement envie de te suspendre dans le vide toute la nuit en attendant le lever du soleil pour te regarder brûler.

Sans doute la colère le rendait bien plus méchant dans ses propos.

Uruha le maintenant toujours ne souhaitant pas le lâcher. Oui il en avait à cirer de son argent ça il l'avait bien compris sinon il n'aurait pas rendu les bijoux si facilement. Mais Aoi prononça alors le mot petit-frère. Le vampire fronça les sourcils.

"Et tu couches avec ton petit-frère ? Tu te mens à toi même Aoi. "

Il le lâcha et déboutonna sa propre chemise allant ouvrir les rideaux pour revenir sur Aoi le fixant avec un air de fierté cachant toute peur.

"Et bien vas-y. Suspends moi, venge toi, fais moi souffrir je ne ferais rien. "

Il écarta les bras signe qu'il disait la vérité.

Les mots d'Uruha n'étaient peut-être pas faux. Mais c'était son problème s'il se mentait à lui même. Aoi ne répondit même pas, le regardant simplement en suivant du regard et l'écoutant parler avec indifférence, se redressant un peu.

Tu te laisses faire? Non merci, je me vengerais en m'amusant autant que toi t'as du t'éclater à faire souffrir mon second. J'aime me divertir avec de beaux spectacles.

Posant ses mains sur le torse froid d'Uruha, il le poussa pour se tourner et se pencher afin de récupérer son portable qui semblait être toujours en vie. Le pauvre, il n'en était pas à son premier choc.

Et, aussi attirant, sexy, désirable soit-il, j'embrasserai pas un mec qui m'a obligé à faire du mal à une des rares personnes auxquelles je tiens vraiment. Même si j'en ai très envie.

Uruha s'attendait à toutes ses réactions. Aoi ne pouvait que lui en vouloir mais bizarrement ça l'enmerdait vraiment que le brun se conduise ainsi. Il fut repousser et Aoi préféra aller récupérer son portable laissant le vampire seul sur le lit.

"Donc moi je ne compte pas..."

Il baissa la tête sur ses mains les regardant, sa chevalière ne lui manquait même plus en fait. Uruha repensant à son passé, certaine chose heureuse, d'autre moins.

"Il est encore en vie lui. Et tu mourras avec eux. Je ne te souhaite pas de les voir mourir comme j'ai vu mourir les miens. "

Le vampire alla fermer les rideau et reboutonna sa chemise.

"Riuki n'est rien d'autre qu'un petit gigolo. Tu l'as vu ? Crois-tu qu'il est si parfait et innocent qu'il te le fait croire ? Non mais sérieusement...tu devrais le voir la nuit..."

Uruha s'approcha d'Aoi avec un air grave.

"Ce n'est pas du tout le même homme."

Comment veux-tu compter alors qu'on se connait à peine? Et depuis quand tu veux t'attacher à quelqu'un?

Aoi se tourna vers lui, le voyant regarder ses mains avant de l'entendre parler. Il disait une chose bien triste là car oui c'était horrible de voir ces proches disparaître. Mais ce qu'il dit ensuite fit froncer les sourcils au brun. Riuki un gigolo? Ce n'était pas du tout le même homme. Il n'en croyait pas un mot. Pas sans preuves en tout cas.

Foutaises. Qu'est-ce que t'en sais? T'es pas sensé bosser toi la nuit? Tu le suis ou quoi? Et puis il fait ce qu'il veut, il est majeur et vacciné, tant qu'il bosse comme il faut, ce qu'il fait très bien, je m'en fou.

Uruha s'avançait encore fuyant presque son regard. Aoi ne le croyait pas et il pouvait très bien comprendre ce manque de confiance.

"Peut-être parce que j'ai envie de m'attacher à toi..."

Il osa lever un peu plus les yeux et croisa le regard d'Aoi maintenant qu'ils étaient très proche physiquement. Il pouvait voir les traits du brun crispé par la colère.

"Je sors la nuit parfois...j'accompagne des clients en boîtes ou pour faire la tournée des bars...je...j'osais pas te le dire parce que j'ai l'impression qu'il compte beaucoup mais je peux plus cacher l'attirance que j'ai pour toi."

I remonta son visage, ses lèvres entrouvertes e façon sexy, quoi qu'il fasse il n'était pas désagréable à regarder de toute façon.

Il avait envie de s'attacher à lui? Ça aussi c'était nouveau? Aoi vit enfin son regard, quelques instants maintenant qu'il était face à lui, tout proche. Bien sûr qu'Aoi était toujours en colère, comment pourrait-il se calmer comme ça d'un coup? D'après lui, son second était un petit gigolo mais tant qu'il ne le voyait pas de lui-même, il resterait sur l'idée qu'il avait de Riuki. Bosseur, adorable... Mais le blond en face de lui rajoutais qu'il ne pouvait plus cachait son attirance pour lui.

Tss... Très drôle, Uruha...

Dieu qu'il était sexy! Et ses lèvres... Le brun les embrasserait bien parce qu'il les avaient toujours trouvé attirantes. Mais pas question qu'il vienne chercher lui-même les lèvres du blond.

T'as pas confiance? Ben moi non plus j'ai pas confiance. Tu veux ta bague et tu la veux plus, tu me fuis presque et maintenant tu me dis que je t'attires? Arrête de me prendre pour un idiot et changer d'avis comme si tu savais pas ce que tu voulais.

Uruha le laissait parler pour ne pas le contrarier plus. Il n'avait peut-être pas voulu faire tant de mal à Riuki, seulement mettre en garde Aoi. Alors comme ça il pensait qu'Uruha le prenait pour un idiot ? Il lui offrit un regard plein d'incompréhension et leva doucement sa main.

"Je...je te demande pardon..."

Son regard était sincère et son ton aussi alors que doucement il faisait glisser sa main dans la nuque du brun approchant ses lèvres pour l'embrasser tendrement mais avec passion.

"J'en peux plus de me sentir seul...et de ne plus faire partie de ce monde pour qui que se soit...Avec toi je me sens...vivant..."

Aoi le regarda faire alors qu'il lui demandais pardon. Il avait vraiment l'air sincère, ça se voyait et se sentait dans le ton étonnamment doux du vampire mais le brun ne pouvait s'empêcher d'être méfiant malgré tout.

Il le laissa cependant faire, frissonnant légèrement à ses doigts froids dans sa nuque, observant ses lèvres revenir près des siennes. Mais finalement elles touchèrent ses lèvres avec tendresse et passion mais Aoi n'y répondit presque pas bien que l'envie y était. Il l'écoutait sans bouger avant de le gifler. Ca le démangeait depuis la veille à vrai dire...

C'est pas un pardon et un délicieux baiser qui vont faire en sorte que tu sois pardonné et que je te fasse confiance.

Il lui caressa la joue qu'il venait de gifler, comme pour s'en excuser malgré que son regard était toujours plein de colère.

Je n'accorde pas facilement mon pardon et ma confiance, une déformation professionnelle.

Uruha sentit bien qu'Aoi ne répondait pas à ses lèvres alors il eut le droit à une gifle qui lui mis un sacré coup au morale. Aoi caressa sa joue mais il recula comme s'il craignait une autre gifle et caressa sa peau là où le brun l'avait giflé. Uruha n'en revenait pas, il recula encore les yeux écarquiller comme si cette fois le prédateur était Aoi.

Il ouvrait son coeur ? Lui un vampire solitaire ? Uruha n'en revenait vraiment pas. Il partit dans sa salle de bain et ramassa ses affaires rapidement heurtant le robinet de douche qui se déclencha lui trempant les cheveux. Saisissant une serviette il les sécha vite avant de prendre sa petite trousse de bain et retourner dans la chambre pour terminer de faire son sac.

Aoi le vit s'éloigner un peu, les yeux écarquillés. Ce n'était qu'une claque il s'en remettrait facilement, c'était un vampire, non? Il le regarda disparaître dans la salle de bain, entendant ensuite l'eau se déclencher et s'arrêter en quelques secondes. Le trafiquant qui n'avait pas bougé de sa place ce demandait ce qu'il était en train de faire quand il le vit revenir avec ses affaires. Il lui attrapa alors le poignet en le tirant vers lui, attrapant son menton pour qu'il lève la tête et le regarde.

J'peux savoir où tu vas comme ça? Tu m'as fait chier avec ta bague alors tu poses tes belles petites fesses sur ton lit en attendant qu'elles arrivent.

Le trafiquant n'avait pas l'intention de la garder, non. Il l'embrassa pour ne pas l'entendre protester et le poussa pour qu'il attérisse sur son propre lit.

Reste sage le temps que j'appelle, tu veux?

Il retourna dans la chambre mais Aoi l'attrapa l'obligeant à l'écouter. Uruha finit par froncer les sourcils une fois tomber sur le lit. Le brun aussi changeait vite d'avis.

"Arrêtes un peu. Je sais où elle est ma chevalière. Et c'est bizarre que t'es pas deviné. A ton avis celle que t'as elle est à qui ? Et bien c'est cette personne qui à la mienne. Et j'en veux pas. "

Le blond se releva ses cheveux trempés s'ébouriffait suivant ses mouvements et finalement il prit son sac.

"Je vais y aller. Je n'ai rien à faire ici personne n'a besoin de moi."

Et quoi? Tu veux que je la fasse désinfecter parce qu'elle est Riuki? T'as un problème avec lui où quoi?

Ce qu'il pouvait être chiant... Par contre ses cheveux mouillés, ça le rendait encore plus sexy. Mais Uruha était bien décidé à partir. Bon alors, Aoi allait se débarrasser de cette bague autrement et la lui rendre. Il haussa les épaules et répondit:

Okay alors on y va!

Il lui enleva le sac des mains et attrapa l'une d'elles, la tenant fermement pour l'obliger à le suivre. Ils traversèrent le club et une fois dehors, il tendit le sac à un de ses hommes, poussant le beau blond pour qu'il monte dans sa voiture. Puisqu'il ne voulait pas attendre, Aoi allait l'emmener chercher sa chevalière,Riuki n'était pas chez lui. Il avait pris soin de le faire loger dans un lieu sûr avec quelqu'un de ses hommes pour s'occuper de lui en son absence.

Uruha se sentit faible tout d'un coup et malmené alors qu'Aoi le forçait à rentrer dans la voiture. Comme un lion en cage il colla son visage et une main à la vitre voyant la voiture commençant à avancer.

"Arrêtes ça Aoi. On va nulle part, si tu continues je te la fais manger cette bague. Tu l'as dit toi même que j'avais faillit le tuer alors me ramène pas à lui et ne me rends pas cette bague ou sinon je vais me mettre en colère comme hier."

Il le regarda avec un air implorant, essoufflé de toute cette course mais avec tout à coup une envie folle. Uruha fixa les lèvres d'Aoi avec envie restant cependant de son côté.

"Faut que je sorte...Aoi..."

Aoi monta et fit verrouiller les portières. Il entendait le beau blond à côté de lui, lui dire de ne pas le ramener là-bas au risque qu'il se mette en colère comme la veille, ou lui ferait manger sa chevalière.

Il n'y est pas alors si tu veux te mettre en colère tu le seras pas contre lui alors je m'en fous. Et si tu veux pas entrer j'irais seul.

A peine avait-il fini de parler qu'Uruha lui disait qu'il fallait qu'il sorte. Le brun soupira bruyamment, le regardant de nouveau, se rapprochant un peu.

Le coup des envies pressantes ne fonctionne pas avec moi. Qu'est ce que tu veux?

Il ne comprenait pas où le brun l’emmenait si ce n'était pas à Riuki. Uruha se sentait vraiment pris au piège, comme un enfant et désespérait. Le brun ne voulait pas le laisser partir et se rapprochait...il détourna les yeux comme s'il avait pu rougir et souffla sa réponse dans un léger soupir de lutte intérieur.

"Des besoins d'hommes...recules s'il te plaît...t'approches pas de moi et ne me regarde pas..."

Sinon la lutte serait encore plus difficile. Il n'avait pas soif de sang, seulement envie des lèvres de ce brun et de se jeter sur lui pour connaître encore quelques beau moment d'extase...

"J'ai pas envie de te sauter dessus. Surtout pas sur toi..."

Il passa distraitement sa main sur la joue que le brun avait giflé. Ca risquait de rester longtemps dans son esprit ce petit épisode de la gifle.

Le yakuza fut surpris. Des besoin d'homme? Là, maintenant, comme ça? Et bien... Aoi resta sans bouger quelques secondes, écoutant le blond qui disait qu'il ne voulait pas lui sautait dessus. Ah oui... Il eut un sourire et resta là, à le fixer sans s'éloigner, ni se rapprocher pour autant.

Et pourquoi surtout pas sur moi?

C'était vraiment pour l'embêter qu'il faisait pas, et non parce qu'il avait des envies ou des besoins d'homme. Il regarda sa main passer sur sa joue, un peu cachée par ses cheveux mouillés.

T'es vachement sexy avec tes cheveux mouillés, tu sais...

Le vampire avait envie de se taper la tête contre la vitre. Aoi ne bougeait pas, il devait le faire exprès. Uruha ferma les yeux surtout en entendant les compliments d'Aoi.

"Arrêtes ça...je sais bien que tu mens et je t'ai demandé d'arrêter Aoi...ne m'obliges pas à m'énerver..."

Aoi pouvait être vachement têtu en tout cas mais à force il verra bien que ça ne mène pas toujours là où on le veut. La voiture ne finissait pas d'avancer, Uruha avait l'impression que le temps était plus qu'une éternité, pire que d'habitude. Son souffle se coupait alors qu'il tentait de rester calme.

"Arrêtes cette voiture...je vais vraiment te sauter dessus..."

Je ne mens pas, t'es vraiment sexy comme ça. Je te l'ai déjà dit que t'étais attirant.

Terriblement même. Mais ce n'était pas faux c'était aussi un peu de provocation, juste pour l'embêter. Il se plaignait encore, Uruha voulait qu'il fasse arrêter la voiture, disant qu'il allait vraiment lui sauté dessus. Aoi tourna la tête pour regarder par la fenêtre.

On est presque arriver. Dans cinq petites minutes. Alors, reste calme princesse.

Il avait prit un ton assez autoritaire mais pas spécialement méchant. Il lança sa main pour la poser sur le vampire blond la posant à l'aveugle sur son genou.

Regarde, c'est là. Allez, viens on descend.