Chantage - Aoi

Uruha avait déménagé, bien entendu il gardait aussi sa chambre dans le club mais celle-ci avait été vidé pour qu'il puisse vivre enfin dans son propre chez lui et surtout fuir l'homme qui semblait avoir découvert ce qu'il était vraiment.

Mais en rangeant toute ses affaires Uruha n'avait pas retrouvé la boîte contenant tout ses bijoux. Il avait cherché des journées entière avant de comprendre que le beau brun l'avait tout simplement volé. Il était entré dans une colère folle à ce moment là mais heureusement pour lui il savait où vivait cet homme.

Cette nuit il décida d'aller chercher ce qui lui appartenait. Toujours vêtu de manière attirant il enfila un long manteau noir et se rendit chez l'humain. La porte était ouverte à clé étrangement mais il ne le remarqua même pas et poussa la porte. Il faisait sombre, il devait dormir.

Le blond avança dans la pénombre vers sa boîte à bijou qu'il voyait déjà, mais quand il l'ouvrit elle était vide. Quoi ?! Le brun avait du dissimuler les bijoux dans différents endroits...Quel malin.

"Et merde..."

Le blond avait filé à une vitesse incroyable la dernière fois. Aoi aurait-il visé juste dans ses propos? Après réflexion, il se disait qu'il devrait en avoir peur, si c'était le cas mais il voulait une vraie preuve, voir cela de ses propres yeux. Et pour le faire revenir jusqu'à lui, il avait décidé d'emprunté un petit quelque chose. Après avoir fait difficilement le tour de la chambre, il avait décidé de prendre sa boite à bijoux.

Le trafiquant avait soigneusement séparé les bijoux de leur boîte, puis un à un. Il s'était amusé à les essayer, imaginant ce qu'ils donneraient sur la peau pâle du blond. Mais ils devaient sans doute perdre de leur beauté quand Uruha les mettait, la sienne faisait de l'ombre à ses bijoux.

Et il l'attendait dans l'obscurité totale. Finalement de petits bruits se firent doucement entendre, celui de la porte puis des bruits de pas avant qu'il n'entende la voix du beau blond. Appuyé contre l'encadrement de la porte qui séparait le salon de sa chambre, dans une pose n'était pas des moins sexy, il alluma la lumière après l'avoir interpellé:

Bonsoir Uruha...

Il lui fit un petit sourire.

Puis-je vous offrir un verre? Alcool, boisson gazeuse... du sang peut-être?

Oui, ça l'amusait de le provoquer. Ca le changeait un peu de son quotidien, ça avait quelque chose d'excitant.

Uruha entendit une voix qu'il connaissait bien. Aoi...Il se retourna le regard sombre en regardant le voleur. Il se foutait de lui là ? Le beau blond s'avança vers Aoi et posa une main près de sa tête.

"Pourquoi pas...tu permets que je me serves directement dans ton cou peut-être ?"

Il le cherchait et bien chacun son tour ! Il n'aimait pas qu'on se joue de lui, surtout pas avec ses affaires.

"Plus sérieusement, rends moi ce que tu m'as volé, sauf si tu tiens à souffrir...je ne peux pas te tuer car toi seul sait où ils sont...mais je peux toujours te torturer...Donnes-moi une bonne raison de ne pas te mordre immédiatement puisque d'après toi je suis un vampire..."

Uruha n'avait jamais rien vécu de tel depuis longtemps, qu'on lui vole ses bijoux...c'était du jamais vu.

Aoi savait que ce ne serait pas des retrouvailles pleines de joie ou de sensualité mais tant pis. Il ne perdait pas son petit sourire en coin ni son air tranquille, malgré les risques. Aoi, un peu fou? Peut-être bien, oui.

C'est sur la table là-bas. Oh, tu parles de ça aussi? Tu permets que je te le mette, princesse?

Il lui montrait un pendentif fin qui devait sans doute habillé magnifique le cou d'Uruha. Il se glissa vivement dans le dos du beau blond pour le lui passer tout aussi rapidement avant de s'éloigner de quelques pas par prudence. Fou,certes, mais pas suicidaire. Quoique c'était peut-être pareil dans cette situation.

Tu les auras plus tard si tu me mords et que je le supporte mal.Tu vas devoir attendre que je reprenne connaissance mais j'ai cru comprendre que tu n'étais pas très patient...

Uruha fronça les sourcils avant de sentir le pendentif autour de son cou. Il se retourna vivement fixant l'homme qui devenait là son ennemi.

"A quoi jouez-vous ? "

Il n'aimait pas être en position de faiblesse. Mais sur la table il n'y avait rien, où avait-il planqué les bijoux du vampire ?

"Que voulez-vous ?"

Il n'avait plus que ça a faire, obéir dans l'espoir de récupérer ses richesses, sinon il ne se sentirait plus lui-même.

Aoi écoutait ses question en s'asseyant dans un fauteuil, genoux séparés, fixant le bel Uruha dans les yeux. Il l'invita à s'asseoir d'un signe de la main même s'il doutait qu'il viendrait s'asseoir puis pencha la tête, la soutenant d'une main sous le menton.

Ce que je veux? Déjà... la vérité.

Uruha fonctionnait comme ça, par des récompenses. Mais de coûteuses récompenses... De l'argent, ses bijoux. Et bien il jouerait ainsi pour le faire avancer dans ce cas.

Tes explications pouvaient tenir debout l'autre soir, mais je n'en crois pas un traître mot. Je te rends un autre de tes bijoux si tu me réponds honnêtement.

Uruha ne vint pas s'asseoir. Cependant il déboutonna sa veste et la retira dévoilant son corps de rêve vêtu de beaux vêtements le mettant en valeur.

"Encore faudrait-il qu'il y ai une question..."

Il faisait le tour de la pièce en scrutant le moindre recoin dans l'espoir d'apercevoir un de ses bijoux tant désiré.

"Mais je me doute de celle qui va suivre...j'y répondrais..."

Il finit son petit tour et se posta face à Aoi préférant rester debout.

"Je suis ce que vous appelez un vampire. Alors maintenant que voulez-vous d'autres en échange de quoi vous me rendrez ma fortune."

Aoi le regardait, et attendait pendant que le blond se dévêtit sous ses yeux. Du moins, il retirait seulement son manteau pour découvrir sa tenue sexy qui ne pouvait que le mettre en valeur. Finalement il lui répondit, confirmant qu'il était bien ce que le brun avait supposé. Ce dernier eut un léger sourire pendant que le blond continuait à demander ce qu'il voulait, en échange de ses biens.

Et toi, jusqu'au irais-tu pour tes bijoux? Bijoux de famille, je suppose?

Pour qu'il y tienne autant, ce devait être ça. Glissant une main dans sa poche, il sortit un autre bijou et le tendit à Uruha sans se lever. Il laissa un court silence s'installer et reprit la parole.

Tu sais ce qu'il manque à cet endroit? Une poupée de porcelaine. Pas celle que l'on trouve partout dans le pays, non. Un modèle unique dont il faut prendre soin pour que sa beauté perdure. Tout ceci n'est que matériel, facilement remplaçable, et accessible à tous le monde. Ou presque... Elles finiront par disparaître ou se casser, alors que si on en prends soin, on peut converser la froide et éternelle beauté d'une poupée.

Et la poupée de porcelaine qu'il voulait, elle était juste devant lui. Tout ce bla-bla inutile pour le faire attendre et au final dire qu'il voulait une seule chose, lui.

Uruha s'avança pour récupérer un autre bijou que lui rendait le brun. Mais la suite n'allait pas lui plaire. Une poupée ? Ce ne fut qu'a la fin qu'il compris un peu. Il le voulait mais dans quel sens ?

"Je ne pense pas saisir entièrement vos propos...que voulez-vous faire de cette poupée ? L'utilisé juste une fois puis me rendre les bijoux ? Ou condamner la poupée à orner vôtre intérieur qui vieillira comme vous tandis qu'elle restera intact, et d'une beauté immortelle ? "

Uruha vint tout près d'Aoi pour lui attraper le menton afin qu'il l'écoute.

"J'espère pour vous que cette poupée ne me concerne en rien..."

Il ne voyait pas où Aoi voulait en venir.

Le trafiquant écoutait sa réponse avec attention. Son sourire s'était doucement effacé mais il conservait son air détendu alors que le bel host se rapprochait pour lui parler mais plus particulièrement pour qu'il ne passe pas au dessus de ce qu'il allait lui dire. Aoi attrapa une mèche de cheveux clairs avant de jouer avec entre ses doigts.

Et... si c'était le cas, princesse?

Il se redressa un peu, pour être plus proche encore mais pas trop non plus. Bien entendu qu'il voulait cette poupée là et non pas, pour une seule journée ou nuit plutôt.

Avec sa longue existence, qu'est-ce que de passer quelques mois, ou une année avec moi? Surtout que je ne compte pas la séquestrer dans un coin à l'ombre, juste pour décorer mon salon ou ma chambre.

Ce n'était qu'un petit caprice que de vouloir le blond. Il le laisserait tranquille quand il se sera lassé, que son éternelle beauté ne l'affecte plus.

Uruha le laissa faire. Les humains...toujours des idées tordu, au fond d'eux ils étaient tous pareil, décevant...Le vampire se sentait un peu trahis, il avait aidé cet humain et c'était bien conduit jusqu'à ce que celui-ci fouille son appartement et le vol. Était-ce juste ?

"Qu'est ce qui me prouve que vous allez me les rendre?"

Etre un jeu ? Un divertissement ? C'est tout ceux à quoi il était destiné ? Le blond se redressa.

"La poupée est vivante, pas de chance pour vous. On verra combien de temps vous me supporterez, je veux un bijou par jour."

Toujours à vouloir prendre les rênes il posait ses conditions comme d'habitude.

Je t'en donne ma parole. Elle vaut ce qu'elle vaut, mais dans mon métier on accepte mal la trahison et les paroles non tenues.

Il voulait qu'il fasse un contract écrit et signé par l'un et par l'autre, peut-être? Oui la poupée était vivante et tout l'intérêt était là. S'il était vraiment en porcelaine, le beau blond ne serait pas aussi intéressant. Un bijou par jour? Aoi se leva, se retrouvant bien face au vampire et attrapa son menton.

Un par semaine.

Il y en avait pas mal mais peut-être pourrait-il garder la belle chevalière qui semblait porter les initiales du beau blond. Tout dépendra de son comportement. Il s'éloigna, marchant dans son salon, et reprenant les négociations:

Je te laisse toute ta liberté, tu peux profiter de ce lieux, je ne te demande qu'un peu de compagnie et je ne parle pas forcément d'être qu'un divertissement de nuit. Je te laisse même un peu de mon sang. Et un bijou par semaine.

Uruha était quelqu'un de plutôt capricieux donc la position qu'il avait maintenant était forte inconfortable pour lui. Il était intérieurement en colère. Alors à lui de mettre le maximum de chance de son côté.

Il savait très bien qu'il avait un grand nombre de bijou c'est pourquoi il s'avança vers Aoi pour poser ses mains sur le torse de celui-ci.

"Un bijou à chaque fois que je couche avec vous. "

Comme ça, ça pourrait aider à aller plus vite aussi. Il y avait cependant un problème.

"Et mon boulot ? Je fais comment ? Le patron ne va pas tolérer mon absence. Je travaille de nuit et voyage de nuit, le jour je n'existe plus à l'extérieur des pièces sans lumière du soleil."

Il n'avait pas envie de se faire manipuler et de jouer les poupées de salon pour ensuite finir dehors selon le bon vouloir de cet homme. Il voulait décider lui-même quand partir.

Tu ne crois pas que ce serait un peu facile pour toi ça, comme solution?

Répondit-il contre ses lèvres alors que le vampire avait posé ses mains froides sur son torse. Son boulot? Uruha ne supportait pas le soleil, comme dans les légendes sur les vampires.

Je peux faire en sorte qu'on amène et qu'on vienne te chercher avant et après le coucher du soleil, telle une princesse. En une dizaine de minutes tu seras ici ou à ton travail.

Uruha haussa les épaules, après tout c'était pas son problème. Il allait devoir vivre avec un voleur. Bon tant pis.

"Moi je m'en fous, je dis ça pour vous. Ca veut dire que je ne vous verrais qu'en journée, moi ça me va, moins je vous vois mieux je me porte. Mais je pose de nouveau ma condition. Un bijou par galipette. Ca en vaudrait deux mais j'ai quand même fait un geste."

Pitoyable, le voilà qui parlementait avec un enfoiré... Uruha commençait à en avoir assez et lui attrapa la gorge avec agacement.

"Ok, t'as deux secondes pour me dire ou t'as planqué ces bijoux espèce de pauvre humain insignifiant. Des hommes comme toi j'en ai tué tellement, rends moi mes bijoux ou je t'arraches les tiens, je parle bien de ceux que tu as entre les jambes. Ca ne manquera à personne si j'ai bien compris puisque tu vis seul."

Quel prétentieux ! Bon il était vrai qu'il était parfaitement bien fait, et qu'il n'était que pur délice au lit mais ce n'était pas une raison pour dire qu'il valait autant que deux de ses bijoux. Un peu narcissique sur les bords peut être ? Mais le brun n'eut pas trop le temps de rire de cela, ni même de lui répondre car Uruha semblait perdre patience et l'attrapa par la gorge en le menaçant. Ou plutôt en menaçant ses propres bijoux de famille.

Même si je te le dis je n'ai pas tout laissé ici. Donc tu devras attendre... Parce que si tu tiens à tes bijoux, je tiens aux miens.

Vampire ou non, le blond lui plaisait beaucoup mais le trafiquant aimait argent et n'avait pas envie de le dépenser pour son beau visage. Presque inutilement. Mais quand il voulait quelque chose, il le voulait vraiment.

Oh et qu'il ne m'arrive rien. Sinon un ou deux bijoux finiront dans des ventes privés en Chine.

Et Aoi était tres serieux. Mensonge? Qui sait ~

Ok Uruha était vraiment pris au piège par ce con. Il le lâcha et s'éloigna de lui pour aller s'allonger sur le lit en croisant les bras sur son torse. Uruha pouvait bouder bien entendu mais il serait obéissant, les bijoux comptait plus que tout pour lui.

"Quand vous aurez besoin de vôtre poupée dites le lui. "

Il alluma la télé, son but ? Faire craquer Aoi et que celui-ci abandonne vite fait l'idée de l'avoir chez lui. Uruha retira ses chaussures et se mit à l'aise, telle une sirène sur un rocher. Oui il était beau et alors ! Ca ne lui rendrait pas ses bijoux visiblement.

"Y'a rien de bien la nuit ..."

Je n'y manquerai pas princesse.

Victoire. Aoi était ravi de son petit plan, même s'il avait eu peur pour ses bijoux. Uruha pouvait être flippant quand même. Mais semblait pouvoir être docile aussi, sous ses airs de je veux commander et exige ceci et cela. Il suffisait juste de savoir s'y prendre et là Aoi avait réussi son coup.

Il le regarda filer dans sa chambre, il devait rager intérieurement alors que lui souriait. Mais il ne serait pas tranquille, il allait bien tenté de l'amadouer ou le faire craquer, vu comme il était têtu. Bon, maintenant le brun pouvait aller se changer pour aller s'allonger à son tour. Il passa par la chambre, enlevant son haut et entendit Uruha râler. Il lui ouvrit les portes d'un meuble dévoilant une bonne centaines de film.

Tu devrais trouver ton bonheur là dedans. Regarde ce qu'il te plaira.

Lui, il prit le chemin de sa salle de bain en laissant le blond choisir quelque chose à regarder. S'il le voulait...

Aoi vint à la rescousse, pour lui montrer qu'il avait plein de film si ça lui disait. Mais Uruha se contenta de le fusiller du regard.

"J'ai vu tout les films qui sont sortis. Pas envie de les regarder une énième fois."

C'est ça d'avoir un vampire à la maison! Pendant qu'il alla dans la salle de bain Uruha en profita pour fouiller la maison. Il mit la main sur un de ses bijoux. Avec un sourire il regarda cette pierre précieuse noir et décida qu'il allait montrer à Aoi comment on traite les bijoux, on ne les cache pas, on les montre, on les exhibe. Alors il se dévêtit ne gardant que son boxer et enfila les bijoux qu'il avait récupérer avant de s'allonger sur le lit comme une déesse histoire de bien narguer l'humain.

Oh et bien qu'il aille se faire voir ! Ou alors qu'il arrête de râler. Ça promettait d'être amusant, Aoi allait devoir apprendre à rester plus patient. Ils risquaient de faire chier l'autre chacun de leur côté. Aoi se changea et repassa par sa chambre peu après. Mais là, sur son lit, le beau blond était plus tentant que toute les déesses des mythologies. Hum, une vraie merveille... Ça donnait envie. Sauf que...

Je vois que tu as fouillé l'appartement... Ou du moins le bon coin de l'appartement...

Il allait devoir changer tout ça pour éviter qu'il ne fouille son appartement constamment. Il les ferait mettre dans un coffre, dans un autre endroit et n'en garderai qu'un part semaine. Il s'installa sur son lit à côté de lui et passa sa main dans ses cheveux clairs.

Il est tout de même magnifique sur toi... Ou peut être est ce le propriétaire qui le rend beau...

Aoi revint et comme prévu cela attira son regard à tel point qu'il vint caresser les cheveux d'Uruha. Le vampire lui attrapa le menton.

"Au fond de toi tu connais la réponse..."

Il l'embrassa avec tout le charme dont sont capable les vampires et le fit basculer sur le lit avant de lui grimper dessus attrapant ses poignets avec délicatesse.

"Ou bien peut-être veux-tu que j'aille la chercher cette réponse ~ Il n'y a pas de soucis !"

Uruha savait quoi faire pour récupérer ses bijoux, règle numéro 1 ne jamais douter de ses capacités.

Il passa sa main sur le corps d'Aoi descendant jusqu'à son entrejambe tout en le fixant avec des yeux charmeur.

"J'en veux..."

Il frôla ses lèvres commençant à masser ce que le brun avait entre les jambes.

"Deux..."

Le trafiquant répondit à ses délicieuses mais froides lèvres, soupirant doucement alors qu'il se retrouva sous le beau blond, ses poignets coincés dans les mains fines d'Uruha. Ah, il allait chercher la réponse à sa question.

Et où compte tu aller la chercher ?

Il semblait déjà avoir ub chemin, celui de son entre jambes.Un long soupir s'échappa de ses lèvres alors que ses mains se faufilaient librement, traversant surtout torse
.pour profiter de cette peau douce. Peu après, elles descendirent sur son entre jambe, ou plutôt elles se faufilèrent sous le boxer et il commença de longues et sensuelles caresses alors que le blond voulait deux bisous.

[color=indigo] Je verrais ça après tour ça... [/indigo]

Il attrapa ses lèvres avec passion, descendant ses doigts sur ses cuisses puis ses jolie petites fesses ,les glissant sous l'unique vêtement qu'il portait.

Uruha rattrapa bien vite les mains qui exploraient sa peau et les remit sur ses cuisses capturant de nouveau ses lèvres. Ok, Aoi était coriace mais Uruha aurait ce qu'il veut. Il fixa le brun dans les yeux continuant plus bas.

"Non je veux que tu me dises oui...maintenant..."

Il usait de son charme de vampire, encore et déboutonna le pantalon de nôtre beau brun le libérant ensuite de son jean avant de revenir sur lui.

"Sauf si tu veux finir très frustré...à cause de toi je suis réduis à rester chez un humain et le servir, alors j'ai bien le droit de m'amuser un peu non ? Surtout que je t'ai soigné ta hanche..."

Aoi oubliait un peu trop vite ce que le vampire avait fait pour lui auparavant.

Quel capricieux ~ Il était bien chiant avec ses bijoux, chose qu'aoi comprenait puis qu'il y tenait à ses biens. Mais il en avait déjà eu trois aujourd'hui dont un qu'il deniché lui même. Aoi ne cessait de soupirer sous les gestes du vampire blond alord qu'il lui parler d'un possible état de frustration s'il ne lui disait pas oui tout de suite.

Hm oui c'est vrai, d'ailleurs elle va très bien maintenant et je remercie de ton aide. Je pourrais te dire oui en effet mais tu ne penses pas avoir déjà eu assez de bijoux pour cette fois ? La semaine prochaine,beau blond.

Il lui fit un sourire entre deux soupirs. Tant pis s'il finissait frustré, pas question de céder aussi facilement à un aussi bel homme. Ses mains repartirent à la conquête de son corps, traversant son torse puis son ventre pour descendre encore et ses lèvres se perdirent dans son cou, mordillant son oreille.

[color:718d=indigoMais tu peux aussi t'amuser sans avoir de récompense... ]

Uruha allait continuer jusqu'à ce qu'Aoi en dise trop. Il se figea malgré les caresses et les tentatives vaines de l'humain. Le vampire était aussi froid qu'un glaçon et resta immobile.

"C'est donc non..."

Très bien. Il attrapa alors les draps et s'en recouvrit pour cacher son corps de la vue du brun après avoir retiré les mains étrangères qui le touchait.

"Je n'ai pas besoin d'un humain pour m'amuser, encore moins d'un humain comme toi. Tu ne peux pas me combler comme il se doit, tu t'épuiserais trop vite."

Uruha ne bougea pas de sa place et se redressa seulement avec son air de diva vexé et blessé au plus profond de lui-même, ça râler il savait faire. En même temps c'était un peu injuste pour lui tout ça.

"Je ne suis pas un objet décoratif, ni une bête de foire. Je veux mais bijoux après quoi tu as ma parole je disparaîtrais de ta vie à tout jamais."

Tiens...il venait de se rendre compte qu'il le tutoyait...

"L'autre nuit on dirait que le fait que j'ai eut femme et enfants tu n'en avait que faire. Tu m'a même balancé ça comme si j'étais insensible. Je le suis peut-être, mais c'est irrespectueux. J'ai connu des guerres et des choses terribles et pourtant en me volant tu souhaite me faire connaître une humiliation de plus. "

Le blond se redressa fatigué de jouer à ce petit jeu.

"Je suis peut-être immortel mais je ne suis pas patient pour certaine chose, surtout pas pour jouer les putes et les poupées de salons pour un homme qui s'engraisse sur le dos des autres de façon idéal. Si je suis ici, en ce moment même c'est parce que j'ai un rêve. Ce rêve en me volant tu l'a juste brisé, éparpillé en mille morceau ce que les années avaient amassés. Je suis las petit humain. Las de te voir jouir de out ses plaisirs. Garde donc ces bijoux qui ne t'appartiennent pas, j'en ai ma claque.

Il prit ses vêtements et partit se doucher après quoi il avait prévu de partir.